Aujourd’hui était à l’honneur la brebis landaise, une race ancienne et rustique de la région Nouvelle-Aquitaine, qui bénéficie d’un programme de conservation par l’intermédiaire du Conservatoire des Races d’Aquitaine.
On dénombre environ 2495 brebis à ce jour.
La journée du mouton landais avait pour but de faire le point sur les actions du Conservatoire, les outils mis à disposition des éleveurs et sur leurs problématiques, comme la gestation du parasitisme, l’éco-pâturage, l’agropastoralisme et la valorisation de la brebis landaise.
L’agropastoralisme s’impose de plus en plus en temps que système de gestion et de résilience des vignes, comme le démontre le nombre de viticulteurs et vignerons présents qui ont adopté cette pratique et qui ont vu les retours bénéfiques (fertilisation des sols, limitation des « mauvaises herbes », labour léger de la terre, biodiversité accrue).
Cette pratique est également illustrée dans les vignobles californiens (pour les anglophones), avec de très bons retours également.
De plus, la pratique de l’élevage extensif et de l’écopâturage contribuent à une amélioration de la qualité des sols et de la biodiversité et permet en outre la limitation de l’utilisation de traitements vétérinaires grâce à la rotation des aires de pâturage, pratique réalisée par les éleveurs de brebis landaises. (illustration en californie).
Je tenais à remercier le Conservatoire des Races d’Aquitaine de m’avoir permis d’assister à cette journée, qui fût instructive, Monsieur FERRAN pour nous avoir accueilli sur son domaine.
Je remercie également les éleveurs pour leur accueil et leur curiosité sur la transformation de la laine.
Je vous laisse en compagnie de ces magnifiques brebis aux couleurs uniques.
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